Ginny & Georgia
Ma petite pépite du moment. Au moment où j’avais entendu parler de cette série, beaucoup la comparait à Gilmore Girls, l’une, si ce n’est LA, de mes séries préférées de tous les temps. Je préfère vous prévenir tout de suite, elle ne ressemble en rien à l’œuvre d’Amy Sherman-Palladino, même si elle a malgré tout son charme et son ambiance.
Je pensais tomber simplement sur une série d’ados, avec des problèmes d’amourette et d’amitié (je vous rassure il y en a !), mais le fond est finalement beaucoup plus complexe. Les secrets de famille sont lourds, les mensonges et le passé se révèle au fur et à mesure, et vient gratter petit à petit le côté idyllique que prenait les premiers épisodes. Sous une famille cool et décomplexée se cache bien des mystères. Je ne pensais pas du tout que la série allait prendre un tel tournant (tant j’avais entendu que c’était le nouveau Gilmore Girls), mais ce n’est pas pour le déplaire. Cette tournure ajoute de l’intérêt et du piment, à une série qui aurait déjà pu le plaire si elle était restée à ce que j’attendais d’elle, une série pour ados.
J’attends avec impatience la suite !
A teacher
Série assez courte (10 épisodes de 25 minutes), qui se consomme rapidement mais avec intérêt. A teacher nous embarque dans une idylle naissante entre une prof et son élève de lycée. Une passion qui va les dévorer jusqu’à virer au drame.
Il faut avouer que si le sujet peut passionner, il est malheureusement traité trop en surface, comme survolé. Tout se passe tantôt lentement, tantôt trop rapidement. On sent que l’histoire est découpée en plusieurs grands thèmes/étapes, qui peuvent se dérouler pour certaines sur plusieurs années, pour finalement nous emmener à une conclusion, une morale pas aussi simple et évidente comme on aurait pu le penser.
L’alchimie entre les personnages et les acteurs est plutôt réussie et c’est finalement ce qui nous transporte et donne envie d’aller plus loin. L’histoire est assez basique mais donne toujours envie d’aller plus loin.
Hollywood
Comme bien souvent, je n’ai pas été déçue par cette création signée Ryan Murphy. Hollywood nous transporte immédiatement dans les années 50, avec ses décors et ses costumes, auprès de jeunes acteurs et scénaristes qui tentent et espèrent désespérément se faire un nom dans le milieu très fermé du cinéma. Comme d’habitude avec Ryan Murphy, les thèmes de l’homosexualité et du racisme sont des sujets centraux, avec cette plastique et cette photographie enjolivée qui n’est pas pour me déplaire. J’ai passé un beau moment, pas déçue par ce que j’ai pris dan les mirettes. Cela reste malgré tout une réécriture de l’histoire d’Hollywood fantasmée et franchement trop belle pour être vraie.