Sex education
Dernière petite bombe de Netflix, Sex Education s’adresse aux ados pour leur parler de sexe sans détour. Après le premier épisode, je pensais être tombée devant une série hyper clichée, un peu brute, qui ne prend pas de pincettes exprès pour choquer et divertir. Mais passé ce premier épisode, l’histoire et les personnages vont un peu plus loin, même si bien sûr beaucoup de situations et de perso restent clichés. On a affaire à une série « adolescente » et on retrouve des ficelles un peu caricaturale. Mais cela ne m’a pas franchement dérangée, je suis bon public pour le coup et j’ai trouvé l’ensemble très sympathique, frais et insouciant. Sex education propose un savant mélange entre une grande modernité sociale et culturelle dans le discours, dans l’air du temps, et une ambiance, un aspect graphique qui nous fait remonter dans le temps. Un petit côté vintage qui n’est pas pour me déplaire. Les british savent nous séduire avec leurs maisons, leurs vêtements et l’ambiance générale.
Plan cœur
J’ai commencé la série française sur Netflix Plan cœur sans trop y croire au début, et je crois que ce sentiment ne m’a jamais quitté. Je n’ai pas franchement été convaincue, ni même séduite par cette série, ses personnages ou son histoire. Elle avait pourtant tout pour plaire, à commencer par des actrices fraîches et naturelles, mais j’ai trouvé cela trop caricatural, un peu vide et pas très intéressant. Elle est malgré tout plaisante à regarder, car sympathique et « feel-good » comme on pourrait dire. Ce n’est pas la série de l’année, mais si votre cœur d’artichaut a envie de vibrer sans culpabilité, vous pourriez aimer.
Hippocrate
Encore une série française au compteur, et une bonne cette fois ! Le rythme est assez lent, mais tout y est je pense très réaliste, que ce soit dans les conditions de travail des médecins, internes ou infirmières, mais aussi dans les relations humaines. Chaque personnage est intense dans ce qu’il propose, et même si l’on ne s’accroche pas à eux (à part Karim Leklou, Arben dans la série), on se rattache à leurs failles. Ils ne sont pas parfaits, pas des surhommes, juste des êtres humains faillibles. On est loin des productions américaines, comme Grey’s Anatomy ou Urgence, la part belle est ici faite à l’humain et à l’organisation interne. Il pourrait plutôt s’apparenter à un Polisse, de Maïwenn.