Après San Francisco et Las Vegas, il était tout bonnement inconcevable de venir à l’Ouest des États-Unis sans passer du temps à Los Angeles. On m’avait pourtant prévenu qu’il n’y avait pas grand chose à voir et que ce n’était pas si intéressant que cela peut paraître. Mais tant pis, je voulais m’en rendre compte par moi-même. Los Angeles, c’est la ville des stars, le soleil, la plage, les sportifs, la coolitude… Avec tout ce qu’on a vu et entendu, on a parfois l’impression de connaître une ville par cœur, sans même y avoir mis les pieds. Mais souvent la réalité est tout autre.
Alors c’est vrai qu’il n’y a pas forcément grand chose à voir, qu’il faut faire des dizaines de kilomètres entre chaque point d’intérêt (et donc des heures et des heures de bouchon), mais qu’est-ce que c’est joli !
Nous n’avons pas eu le temps de tout faire, et comme nous ne le voulions, mais la ville vaut franchement le coup d’œil. Elle est malheureusement immense (plusieurs centaines de kilomètres) et les points d’intérêt sont tous plus ou moins éloignés.
J’ai regardé pour relier certains points à pieds (plusieurs heures de marche souvent) ou en transport en commun, mais j’avoue que les changements et les temps de parcours m’ont découragé.
El Pueblo : le Los Angeles « historique »
Nous avons débuté notre visite de la ville par le quartier « historique » de Los Angeles. Tout a débuté ici, il y a quelques centaines d’années, lorsque des espagnols sont venus prendre possession du territoire. El pueblo est une petite zone qui a gardé un côté hispanique, avec des bâtiments d’inspiration latine et un marché animé avec des cahutes typiques.
Nous sommes entrés dans Union Station, une grosse gare ferroviaire, qui vaut son petit coup d’œil.
Après quelques minutes de marche, on se retrouve propulsé dans une autre ambiance, celle du Los Angeles moderne et financier. On rejoint ainsi à pied le Los Angeles City Hall, l’hôtel de ville, et les locaux de la police locale, le LAPD. Non loin de là, à ne pas manquer, l’incomparable bâtiment de l’association philharmonique de Los Angeles, le Walt Disney Concert Hall, qui impressionne réellement par son architecture.
Hollywood Boulevard
Direction ensuite l’immanquable Hollywood Boulevard.
Pour être tout à fait honnête, nous y sommes restés 30 minutes et cela nous a amplement suffit. Même si nous adorons la culture cinématographique, nous ne sommes pas « fans » d’acteurs en particulier et l’idée de contempler de simples noms par terre ne nous intéressait pas plus que ça. Il y a bien sûr beaucoup de monde et la rue est très commerçante, avec des boutiques en tout genre. Il ne faut évidemment pas manquer le Chinese Theater, une salle de cinéma atypique qui projette en avant-première les grosses productions hollywoodiennes. Et le théâtre Dolby, où se déroule chaque année les Oscars. Si les étoiles vous intéressent, sachez qu’il existe une application sur votre téléphone pour repérer les noms de vos stars préférées plus rapidement et vous y rendre directement, sans perdre trop de temps à chercher. Il y a en effet plus de 2 621 étoiles à parcourir.
Non loin d’Hollywood Boulevard, il y a bien entendu Hollywood et ses impressionnantes demeures, mais aussi Beverly Hills, et ses rues hyper propres et des maisons magnifiques également. Nous avons parcouru toute cette distance en voiture, et nous n’avons malheureusement pas eu le temps de nous arrêter sur Sunset Boulevard par exemple, The Grove ou Rodeo Drive, pour jouer les Pretty Woman.
Santa Monica
Une chose à savoir avant de programmer votre visite à Santa Monica : les manèges présents sur la jetée n’ouvrent pas avant 12h. Ne faites pas comme nous donc et n’y allez pas trop tôt, sous peine de ne pouvoir rien faire sur place et de ne pas avoir l’ambiance fête foraine. Peu importe l’heure, le lieu vaut malgré tout le détour pour le point de vue qu’il offre, la plage, les beaux quartiers et la fin de la route 66 !
Venice Beach, sa plage et ses canaux
En continuant le long de la plage, on tombe sur Venice Beach. Là encore, je vous conseille de ne pas vous y rendre trop tôt. Nous y sommes allés une première fois vers 9h, la plage et les rues étaient désertes, seuls bon nombre de sans-abris se réveillaient et se douchaient. L’ambiance est donc tout à fait différente. Cela permet malgré tout de se rendre compte de la précarité omniprésente aux États-Unis. Vous rencontrerez beaucoup de SDF lors de votre séjour, tant les aides et l’accès aux soins ne sont pas adaptés.
Nous y sommes retournés l’après-midi vers 14h et là, c’était beaucoup plus animé et sympa, plus le Venice Beach que je m’attendais à voir. Nous avons fait un tour le long de la plage et de la rue principale, où plein de petits commerces vendent absolument tout, et rien. Nous avons bien sûr trempés nos pieds (l’eau était fraîche !), marchés une petite pause au skate park pour admirer les skaters s’entrainer encore et encore. Nous avons ensuite bifurquer sur Abbot Kinney, un immense boulevard remplis de boutiques chics et stylées pas vraiment à notre portée niveau budget. C’est tout de même très sympa de s’y promener et de flâner. Surtout quand on connait la récompense : une glace chez Salt & Straw, absolument délicieuse et beaucoup trop grosse (je l’ai malgré tout terminée…).
Pour finir, il ne faut surtout pas manquer les canaux de Venice Beach ! Cela peut paraître étonnant de voir cela ici, mais ces canaux sont l’œuvre d’Abbot Kinney justement, qui à son arrivée créa une Venise Américaine. Nous sommes évidement très loin de la petite ville italienne, mais l’endroit est vraiment très mignon. Il est très agréable de s’y promener, l’endroit est paisible, comme hors du temps et du brouhaha de la ville. On n’entend plus le bruit des voitures, on se promène doucement dans les petites rues qui longent les canaux, en admirant les luxueuses maisons qui constituent le quartier. Habiter ici ne doit malheureusement pas être de tout repos, tant les touristes sont nombreux et épient vos moindres faits et gestes. S’il y a vraiment un endroit à ne pas manquer à Los Angeles, ce sont bien les canaux, une véritable bouffée d’air pur dans une ville congestionnée.
Griffith observatory
Enfin, pour terminer notre journée à Los Angeles en beauté, nous nous sommes rendus au Griffith Observatory. Cet observatoire astronomique se trouve sur les hauteurs de la ville, non loin du célèbre panneau Hollywood, et offre une vue splendide sur la ville. Le point de vue vaut clairement le coup, mais par contre il se mérite ! Nous avons voulu y aller au moment du coucher de soleil et il y avait clairement beaucoup, beaucoup de monde ! Des parkings sont disponibles en bas pour vous garer, puis monter à pieds. Il faut donc anticiper sa venue et prévoir de perdre plusieurs heures sur place, à attendre, marcher… La solution de facilité, que beaucoup choisissent finalement, c’est de se faire déposer en Uber juste au pied de l’Observatoire, et d’en commander un nouveau à la tombée de la nuit.
Il y a en tout cas une vue impressionnante sur la ville de Los Angeles. Et comme elle est relativement plate, on se rend réellement compte de l’étendue des rues. Au coucher du soleil, la lumière est absolument magnifique, jaune orangée, qui donne une tout autre perspective. Vous pourrez aussi admirer d’encore plus près le panneau Hollywood et voir les quelques gratte-ciels du Financial District se hisser au-dessus des autres.
La visite n’est pas forcément agréable tant il y a du monde, peut-être faut-il trouver un autre point, dans la « campagne », sur les collines, plus paisible pour admirer le coucher de soleil. Mais ne manquez surtout pas cette heure si magique.
En une journée à peine, nous avons clairement survolés la ville et tout ce qu’elle a à proposer. Mais il faut dire que Los Angeles est absolument immense, qu’elle s’étend sur plusieurs centaines de kilomètres (sans la banlieue) et que les routes/rues sont encombrées. C’est une ville qui s’apprécie je pense sur la durée, sur plusieurs jours, pour vraiment profiter de chaque instant et endroits que la métropole propose. Nous regrettons ainsi de ne pas avoir pu passer plus de temps vers Beverly Hills et Hollywood, afin de s’y promener et de profiter du cadre. Il faudra revenir !
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